Prétexter un changement de coordonnées bancaires pour diverses raisons : délocalisation, problème de compte, etc. afin d’ordonner au client d’effectuer un virement à l’étranger.
L’escroc, via un e-mail en provenance d’un fournisseur ou à caractère officiel, prétend un changement de coordonnées bancaires pour ordonner un virement frauduleux. Le fraudeur peut notamment joindre dans son mail une facture à l’appui de sa demande et dont le nouveau RIB figure dessus.
Ce mode opératoire peut toucher les organismes publics locataires de société de gestion immobilière : escroquerie au bail locatif. Il peut aussi s’agir de fausses factures, escroquerie connue sous le nom « F.O.V.I à la nigériane ».
Comment déceler la fraude ?
Tout changement de coordonnées bancaires est en principe annoncé en amont du règlement.
Restez vigilant aux signes d’incohérence, fautes d’orthographe (bien qu’elles ne soient pas systématiques !) ou erreur de syntaxe...
Lisez attentivement les adresses électroniques (expéditeur et celles communiquées dans le corps du mail) qui ont souvent proches à une lettre près des véritables adresses de sociétés, autorités...
Ecoutez votre intuition : si une demande vous paraît suspecte, c’est probablement qu’elle l’est !
En cas de doute, contactez votre interlocuteur habituel Société Générale.
Les bons réflexes pour limiter les risques de fraude
Prenez le temps d’effectuer des vérifications auprès de vos partenaires commerciaux afin de vous assurer que la demande est légitime et que le numéro de compte fournis est exact.
Pour les organismes publics ayant à traiter avec des sociétés de gestion locatives, vérifiez auprès de vos interlocuteurs la certitude de l’information.
Sensibilisez vos collaborateurs, surtout les services comptables et financiers.
Sécurisez au maximum votre boîte de réception des e-mails : le piratage est très fréquent.
Méfiez-vous de tout ordre de virement inhabituel (montant important, virement vers un compte inconnu ou un pays avec lequel l’organisme public n’a aucune activité).